femme qu’Île a enfanté forte au bois-mitan
voici-là tes empans de mémoire
petites choses assemblées amarrées en tontine d’espérance
tout un lot de bagayes pour tjenbé la vie raide
et combien gourmer ton petit corps
il y a là dans tes détours la trace d’une patience
dérivée aux arcanes formidables
main mise à tes réhauts qui danse l’or en toutes belletés créoles
Quartier premier, feuillet VIII